J'aurais tant aimer.....

Tirailler entre leurs désirs profonds et leurs modes de vie quotidiennes, que ce soit dans la sphère professionnelle, familiale, amicale ou autre.... bons nombres de personnes sont tellement obnubilés par leurs tracas quotidiens, leur petit monde, qu'ils en oublient l'essence même de la vie et l'appréciation et la reconnaissance de toutes ces bénédictions de chaque instant qui les entourent et dont ils jouissent.

A cet égard, je vous invite à lire et méditer ce texte d'un auteur inconnu mettant en exergue ce paradoxe animant tant de personnes et les privant de leur épanouissement personnel et la jouissance de la plus belle bénédiction qu'il ai été donné, leur propre VIE.

J'aurais tant aimer.....

Etre un artiste, un homme célèbre

Aimer et être aimé (e)

Gravir des sommets, traverser des océans, découvrir des contrés sauvages

J'aurais tant aimer....

Etre un savant, être une étoile du cinéma.

Etre en bonne santé, avoir une attitude positive, enthousiasmer un auditoire de 1000 personnes

J'aurais tant aimer.....

Apporter ma contribution à ce monde, faire de ma vie un message d'espoir pour les autres.

Apprendre à aimer, voir et agir par le cœur, faire de mes actes quelque chose pour les autres

Bref, j'aurais tellement aimé une vie plus riche de cœur, d'empathie et reflêtant mes aspirations profondes.

Quitte à changer de vie

Changer de vie du jour au lendemain

Changer de vie à 30 ans, changer de vie à 40 ans, peu importe, mais modifier ma trajectoire, laisser derrière moi cet instinct et égo et changer de vie.

Qui parle ainsi ?

Des quantités de gens, vous peut-être.

Le plus souvent, l'on ajoute : « je n'ai pas pu parce que... » ou, « la vie en a décidé autrement ».

Réduisant notre vie à la nostalgie, les chagrins et les plaintes.

Fleurissent aussi les catalogues d'occasions manquées, la recherche de « coupable » et autres regrets liés à : « ah.... si seulement j'avais.... »

Ce faisant, nous critiquons ce que nous avons de plus précieux : notre VIE

Un jour nous la quittons.

Nous pleurons les disparus

Nous pleurons ce qu'ils étaient, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils projetaient de faire....

Nous pleurons les bons moments passés.... en ce rendant compte au passage, qu'existe dans nos vies des instants de bonheur, ces bénédictions de chaque instant, ignoré et passé sous silence par notre cupidité

Et prenant toutes leur importance et relief quant ceux-ci ne se représenteront plus.

Alors, surgit cet extraordinaire paradoxe :

Toute notre vie, nous critiquons, déplorons et nous plaignons de notre vie

et quand elle s'en va.... nous regrettons et pleurons ces bénédictions de chaque instant qu'a été la vie.

Apprécié la grandeur de votre vie par le simple fait d’être vivant et de pouvoir vivre, soyez à l'écoute de votre cœur, de vos aspirations les plus profondes, de cette voix qui ne demande qu'à être écouté, jouissez et expérimenter  toutes les merveilles de la création divine et découvrez qu’il n’y a pas de plus réel succès et valorisante action que dans le fait de parvenir à agir pour les autres et contribuer au bonheur et à l'épanouissement de ses semblables.

Auteur inconnu.